(Ce qui suit devrait sous peu être posté sur le forum de Crépuscule).
Seleya observait d’un œil indéchiffrable la femme qui lui faisait face. Elle se tenait droite, le regard grave. Ses cheveux de jais étaient relevés sur la nuque, entremêlés de perles de nacre et d’aigues-marines dans une coiffure élaborée dont s’échappaient quelques mèches domptées. Son front était ornée d’un fin diadème d’argent serti d’un saphir, présent de l’homme qu’elle s’apprêtait à retrouver, et son cou se parait d’un collier assorti. Quant à sa robe, elle était faite d’une soie albe qui épousait ses cambrures et allait en s’élargissant avant de toucher terre, s’égayant aux hanches d’une ceinture stylisée redescendant vers ses jambes dont la couleur n’était pas sans rappeler la nuit.
Seleya arracha ses yeux de la psyché et son regard se posa dehors. Le soleil atteindrait d’ici peu son zénith, il était temps de partir. Elle sorti de la pièce pour toquer à la porte attenante.
- Shill, nous devons y aller.
Durant quelques secondes, elle n’entendit rien, puis quelques pas feutrés s’approchèrent de la porte et elle s’ouvrit, lentement, révélant timidement la jeune femme.
Les yeux de la semi-elfe se mirent tout à coup à briller et elle se jeta au cou de sa fille, la serrant contre son coeur.
- Tu es magnifique, tellement belle ! Comme je suis fière, très, très fière de toi, Shill An’Naínelim, ma fille !
La mère et la fille s’abandonnèrent un instant à cette étreinte, puis finalement s’écartèrent. Le temps était venu.
Elles descendirent les marches et se dirigèrent vers la sortie où se trouvaient deux chevaux tenus par deux gardes. Seleya s’approcha du destrier à la robe noir, Arawa, présent royal reçu à l’occasion de ses fiançailles. Un animal puissant, fier et volontaire qu’elle avait rapidement apprit à apprécier.
Pour l’occasion, une selle en amazone avait été fixée sur son dos et, aidée d’un petit escabeau, elle grimpa dessus. Elle vit sa fille en faire autant, les deux gardes montèrent à leur tour à cheval et six autres les rejoignirent pour former leur garde d’honneur. Seleya hocha la tête à leur attention, leur souriant car elle les connaissait et les appréciait. Ils lui répondirent, deux par un sourire goguenard sans malignité, se firent un clin d'oeil et éclatèrent de rire. Seleya quant à elle haussa les yeux au ciel, faussement réprobatrice.
Finalement la troupe s’ébranla et adopta un petit trot.
Une vingtaines de minutes plus tard, que le groupe devisant gaiement ne vit point s'écouler, elles parvinrent en vue de l’orée d’une forêt apprêtée pour les joyeux évènements à venir, devant laquelle se trouvaient de nombreux invités, tous ici pour assister aux mariages.
Seleya observait d’un œil indéchiffrable la femme qui lui faisait face. Elle se tenait droite, le regard grave. Ses cheveux de jais étaient relevés sur la nuque, entremêlés de perles de nacre et d’aigues-marines dans une coiffure élaborée dont s’échappaient quelques mèches domptées. Son front était ornée d’un fin diadème d’argent serti d’un saphir, présent de l’homme qu’elle s’apprêtait à retrouver, et son cou se parait d’un collier assorti. Quant à sa robe, elle était faite d’une soie albe qui épousait ses cambrures et allait en s’élargissant avant de toucher terre, s’égayant aux hanches d’une ceinture stylisée redescendant vers ses jambes dont la couleur n’était pas sans rappeler la nuit.
Seleya arracha ses yeux de la psyché et son regard se posa dehors. Le soleil atteindrait d’ici peu son zénith, il était temps de partir. Elle sorti de la pièce pour toquer à la porte attenante.
- Shill, nous devons y aller.
Durant quelques secondes, elle n’entendit rien, puis quelques pas feutrés s’approchèrent de la porte et elle s’ouvrit, lentement, révélant timidement la jeune femme.
Les yeux de la semi-elfe se mirent tout à coup à briller et elle se jeta au cou de sa fille, la serrant contre son coeur.
- Tu es magnifique, tellement belle ! Comme je suis fière, très, très fière de toi, Shill An’Naínelim, ma fille !
La mère et la fille s’abandonnèrent un instant à cette étreinte, puis finalement s’écartèrent. Le temps était venu.
Elles descendirent les marches et se dirigèrent vers la sortie où se trouvaient deux chevaux tenus par deux gardes. Seleya s’approcha du destrier à la robe noir, Arawa, présent royal reçu à l’occasion de ses fiançailles. Un animal puissant, fier et volontaire qu’elle avait rapidement apprit à apprécier.
Pour l’occasion, une selle en amazone avait été fixée sur son dos et, aidée d’un petit escabeau, elle grimpa dessus. Elle vit sa fille en faire autant, les deux gardes montèrent à leur tour à cheval et six autres les rejoignirent pour former leur garde d’honneur. Seleya hocha la tête à leur attention, leur souriant car elle les connaissait et les appréciait. Ils lui répondirent, deux par un sourire goguenard sans malignité, se firent un clin d'oeil et éclatèrent de rire. Seleya quant à elle haussa les yeux au ciel, faussement réprobatrice.
Finalement la troupe s’ébranla et adopta un petit trot.
Une vingtaines de minutes plus tard, que le groupe devisant gaiement ne vit point s'écouler, elles parvinrent en vue de l’orée d’une forêt apprêtée pour les joyeux évènements à venir, devant laquelle se trouvaient de nombreux invités, tous ici pour assister aux mariages.